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| | Le Grimmoire Noir et Rose | |
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Larentia { Newbi ~ nouveau
Nombre de messages : 9 Age : 42 Ou êtes vous? : Devant mon écran... Date d'inscription : 29/05/2008
| Sujet: Le Grimmoire Noir et Rose Sam 31 Mai - 21:44 | |
| Le Grimmoire de Larentia, la vie en noir et rose... Vos commentaires ici! Cliquez sur "spoiler" pour visualiser - Spoiler:
J’ai rêvé de toi
J’ai rêvé de toi D’un bout de chemin toi et moi De sentiments et de douleur De paroles toutes en couleurs
Un million de décisions sans conséquences Trois cent milles mots que je bois sur tes lèvres Des centaines de choses que je pense Dites et redites sans trêve
Ma main dans ta main, mes yeux dans tes yeux Peu importe le nombre de gens, peu importe la pluie ou le vent Juste un arbre sous lequel s’asseoir nous deux Et vivre à travers ces silences trop parlants
J’ai rêvé de toi D’un bout de chemin toi et moi Les yeux ouverts dans la lumière du matin Cette idylle semble a présent si loin
Lee – 17/12/2006
-------------- L’oubli
Que faut-il pour oublier ? Une rasade d’alcool est-elle suffisante ? Une nuit sans rêves est-elle assez parlante ?
Que faut-il pour oublier ? Une bonne dose de bonheur A grands coups d’aspirines De piqûres d’endorphine Pour chasser la douleur…
Que faut-il pour oublier ? Des regrets chassés, des larmes essuyées Un sourire dans le coin d’une lèvre Un sourire pour chasser la fièvre
Je veux oublier Sans revenir en arrière Sans aller de l’avant Pour que mes pensées amères S’en aillent avec le vent
Lee - 17/2/2006 -----------------
L’orage
Il existe plus sombre que la nuit, plus enflammé que l’enfer Le plus grand ennemi bien au delà des ténèbres Le plus furieux des Dieux, le plus sournois parmi eux Il est le seul qui peut marier l’eau et le feu
Il arrive… Le ciel se couvre, la vie se terre La lumière est engloutie derrière un rideau de colère Il arrive…
Son rire sinistre déchire l’été Laissant éclater sa passion Laissant éclore son aversion Pour ce paysage trop coloré
L’orage déchaîne sa furie A grands coups de tonnerre Il mène seul sa guerre Grondant toute sa folie
Aussi vite qu’il est venu Le voilà reparti Laissant derrière lui Un calme trop soutenu
La vie va reprendre Et recolorier son paysage La vie va reprendre Sans plus penser à l’orage
Lee - 05/05/2006
------------------------ Je tombe
Je tombe Sans fin Sans début Sans futur Sans présent Je tombe
Comme engloutie par le monde Je tombe Comme prise au piège dans ma tombe Je tombe
Je tombe encore Plus bas Ou plus haut Je ne sais pas
Ca semble long Mais c’est peut-être court Peut-être quelques secondes Peut-être des mois, des jours
Je tombe Dans cette brèche de ma vie J’y coule à pieds joints Sans bouée de survie
Je vais sûrement arriver Même si je ne sais pas où Même les yeux fermés Même le cœur sens dessus dessous
Je tombe je tombe je tombe Plus rien ne compte Je tombe
L’été est passé l’hiver est fini Printemps et automne définitivement partis Et moi je tombe
Tout est blanc tout est noir Tout est jour tout est soir Tout vient si vite et repart Et moi je tombe
Je tombe Ou je crois que je tombe Ou je crois que je crois Ou je n’existe pas
Lee -13/10/2006
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Elle hiberne la marmotte
Elle hiberne la marmotte Bien au chaud au fond de son trou Elle hiberne la marmotte Et la neige elle s’en fout !
Dehors les oiseaux grelottent Les renards sont affamés Mais elle dort la marmotte Et ce, jusqu’en été
Ha voilà le printemps qui fait fuir le froid Mais … c’est bien embêtant… La marmotte ne se réveille pas !
Elle hiberne la marmotte, Tout l’hiver et… tout l’été Oh, la voilà qui sort la marmotte Elle n’a plus rien à manger !
Lee - 06/01/2006
------------------------------- Quand Dieu ignore le monde
Ce jour-là, Dieu avait les yeux ailleurs Peut-être ne voulait-il pas voir Peut-être ne voulait-il pas écouter
Alors tout s'écroule et tout se meurt Dans le chaos et le désespoir La Terre commence à s'effriter
La mort peut faire peur Mais la vie n'a aucun pouvoir Une âme peut à peine s'y abriter
Il ne reste rien, pas même une lueur Plus bonjour, plus d'au-revoir Plus rien en quoi espérer
Ce jour-là, Dieu avait les yeux ailleurs Maintenant il n'y a plus rien à voir Pourquoi Diable n'a-t-il pas écouté...
Lee - 13/04/2006
Texte sans nom N°1 Cliquez sur "spoiler" pour visualiser - Spoiler:
Je suis assise, immobile, les jambes se balançant dans le vide, la tête rabattue en arrière, les cheveux au vent, les yeux clos. Je perçois toute chose avec une acuité toute nouvelle. Je sens. Je sens le vent, tiède et légèrement salé qui caresse mon visage avec douceur. Je sais qu'il forcera d'ici ce soir, ils annonçaient une tempête à la radio quand je l'ai allumée ce matin. Mais pour le moment, rien ne vient troubler le calme de cette douce après-midi. Je sens l'herbe sous moi, fraîche et longue. Je sens mon pendentif qui chauffe au soleil. J'entends. J'entends la mélodie du vent qui va cogner contre les rochers. J'entends les vagues qui s'écrasent en contrebas de la falaise. J'entends des mouettes qui crient, sans doute en train de se disputer un butin chèrement gagné. Un frisson me parcourre. La journée est si belle, c'est comme si Dieu s'amusait de mon malheur et me prouvait, une fois de plus, que le monde continue de tourner, même si mon esprit se perd, même si mon coeur est déchiré, même si la mélodie de mon âme est discordante. Et mes cris se perdraient dans l'écho de la falaise, si seulement je pouvais trouver les mots pour exprimer ma tristesse, ma colère, mon désarroi.
Texte sans nom N°2 Cliquez sur "spoiler" pour visualiser - Spoiler:
Je contemple, fascinée, la lumière qui danse dans ses yeux, alors qu’il me parle d’une chose insignifiante, cette lumière qui brille bien plus fort qu’elle ne devrait, et qui éclaire mon intérieur trop sombre ces derniers jours. Ses mots ne sont pas importants, pas maintenant, pas tout de suite, ses phrases n’ont pas d’autre but que d’allonger la conversation confortable entre nous, allonger le peu de temps que nous arrivons à passer ensemble. La lune s’est levée depuis longtemps déjà, et ses rayons blafards atterrissent à nos pieds pour rebondir en s’effaçant plus haut, illuminant juste ce qu’il faut nos chaises en bois. La cour dans laquelle nous sommes installés est petite mais agréable, tournant le dos à la maison de vacances et faisant face fièrement à une petite vallée verdoyante qui prend fin à la lisière d’un bois de sapins. Sans doute, une petite rivière doit couler en contrebas, comme partout dans cette région du pays, mais nous sommes trop loin pour en entendre le murmure et il fait trop sombre pour distinguer quoi que ce soit. Je laisse mon regard se perdre vers le noir et déjà je sens le froid qui s’installe en moi, très vite, trop vite. Cela ne devrait pas être comme cela, mais qui s’en soucie à présent ? Mes yeux replongent dans les siens, et j’ai chaud à nouveau, je vis à nouveau. Seul lui peut me faire vivre encore.
Mais qui es-tu vraiment?[Oneshot] Cliquez sur "spoiler" pour visualiser - Spoiler:
Je peux encore sentir le goût de ta peau sur mes lèvres, alors que tu es déjà hors de vue depuis plusieurs heures. Je suis toujours là, seule, plantée au milieu de cette plaine venteuse, à attendre d’une manière désespérée et presque hystérique de te voir réapparaître sur le rebord trop lisse de l’horizon. La dernière vision que j’ai de toi est celle d’un homme vieux, fatigué, trop fatigué pour faire ce qu’il a à faire, mais trop têtu pour abandonner, alors que tu me tournais le dos et que, sans un mot d’adieu, tu sortais de ma vie. Cette fois, pas de porte à franchir, pas de mot de passe, pas de code secret, pas de panique, pas de course contre le temps. Cette fois, ce n’est pas le destin qui nous disperse comme il affectionne tant de le faire, cette fois, c’est toi qui t’en vas. Pour la dernière fois, tu t’en vas.
Je finis par m’asseoir sur le sol sableux de cette terre dévastée. Je suis ici pour toi, après tout, alors je n’ai plus rien à y faire. C’est toi qui m’as emportée dans ce monde sans retour. Non, pas emportée ; tu m’y as attirée, tirée même. Sortie de mon élément et plongée dans celui-ci. On ne peut pas dire que j’étais bien avant, j’avais le mal du monde dans lequel je vivais. Je n’étais jamais vraiment moi-même, sachant que j’attendais quelque chose, mais sans savoir quoi. Ou qui. Quand tu m’as trouvée, j’étais perdue. Dépressive. Violente. Hors de contrôle. Déracinée. Tout cela parait si loin à présent. Si dérisoire. Tu as simplement tendu la main, une de tes si jolies mains, avec des doigts très fins. J’ai pensé que tu devais être artiste, probablement musicien avec de si beaux doigts. Rien ne me préparait à croire que ton instrument était un pistolet, vieux comme le monde, vieux comme tous les mondes.
Le vent souffle toujours plus fort, je le sens qui pousse le froid jusqu’au fond de moi, ce froid qui semble sceller un pacte de non-retour. Il s’insinue dans ma chair, glisse le long de ma peau, et pénètre au fond de moi jusqu’à la moelle. Nous ne sommes plus si loin. Enfin toi, tu n’es plus si loin. Je ne suis plus de la partie à présent. Tu veux continuer seul. Tu dois être tellement proche d’elle, de celle qui hante tes rêves tout comme tes cauchemars. Tu as rêvé d’elle. Tu as trahi pour elle. Tu as tué pour elle. Nous avons tous tué pour elle. Juste pour la voir. Juste pour savoir qu’on la trouverait et pour nous prouver à nous-même qu’elle existe bel et bien et qu’elle est toujours debout. Mais tu as fait tellement plus de route que nous. Tu as été si loin, et tu venais déjà de si loin. Pour nous, ce n’était qu’un bout de chemin que l’on a tracé avec toi. C’était si insignifiant. Je suis la dernière. Je suis seule et je te maudis de m’avoir laissée alors que nous pouvions y arriver. Pour ma sécurité ? Foutaises ! Simplement parce que tu es le seul à devoir aller jusque là, il était écrit que c’était toi qui devait y parvenir, toi qui devait y monter et toi qui devait y régner. Pas une pauvre fille comme moi, aussi habile que je sois devenue, aussi douée avec des pistolets que je sois, aussi prise par la passion de la quête que j’ai pu l’être. Ce n’était pas à moi d’aller jusqu’au bout. Et puisque je ne suis pas morte en chemin, puisque la clairière au bout du sentier n’a pas voulu de moi si tôt, et bien tu m’as abandonnée.
Je me souviens de cette journée pluvieuse qui avait suivi notre plus gros combat, celui à La Route. Je peux encore, quand je ferme les yeux, te voir, droit et fier, au centre du village, cerné d’ennemis mais entouré d’amis, le pistolet bien appuyé sur ton épaule, tes tirs si rapides que l’œil ne pouvait que constater les dégats, après coup, et tirer les conclusions nécessaires. Tes yeux bleus, perçants, qui visualisaient trop bien la scène où nos pauvres ennemis n’auraient jamais du croiser ton chemin. Parce qu’avec toi, il n’y a jamais de deuxième chance. Pas de repentir, pas d’excuses, pas d’hésitations. L’odeur du sol mouillé emplissait mes narines, alors que je visais bien plus avec mon instinct qu’avec mes yeux, brouillés qu’ils étaient par la pluie mêlée à la fumée de nos armes. Mais toi, je te voyais. Tu ne vis que pour ça : te battre et parvenir enfin à tes fins. A force de te côtoyer, nous avons nous aussi finit par ne vivre que pour ça. Pour sentir le moment où c’est son corps qui prend le contrôle et que l’on n’est plus qu’un simple spectateur de ses actes. Nous sommes devenus des prolongations de toi. Cependant, là où nous pensions être indispensables, nous étions tout juste utiles. Ils sont morts pour toi, pour te porter plus haut, pour te mener plus loin dans ta quête. J’aurais voulu mourir pour toi. Je pourrais mourir pour toi. Donner ma vie, si peu intéressante et si fade contre la tienne, si riche et si colorée. Mais le hasard, le destin, ou quoi que ce soit, ne m’en a pas laissé l’occasion.
Je suis toujours là, assise sur le sol dur, et je sens le noir qui me grignote, la folie qui s’approche dangereusement. Oh bien sur, certains diront que j’aurais simplement du te suivre, que probablement tu voulais me protéger des choses que l’on pourrait rencontrer là-bas, lugubres, dangereuses, mortelles. Mais il n’en est rien. Je ne t’aurais pas suivi de toute façon. Je suis absolument incapable de contester un ordre venant de toi, sauf lorsque tu plaisantes. Et nous étions à des lieues de la blague. Tu n’as jamais été aussi sérieux que lorsque tu m’as dit : « Suze, je continue seul. Ce chemin n’est pas le tien. » Rien d’autre, pas de merci, pas d’au revoir. Pas d’embrassades. Je me suis penchée, j’ai déposé un baiser sur le coin de tes lèvres et tu as tourné les talons. Comme ça. En m’oubliant dans les ténèbres de l’éternité.
Je pensais que je pouvais t’accompagner, après avoir tout donné, et après avoir tout perdu, je pensais avoir gagné –chèrement — le droit de la voir moi aussi. Mais non. Je pensais que tu avais appris à m’aimer, malgré ton air détaché et ta vie sans collier. Je pensais que tu accepterais ma compagnie, ayant perdu tant d’amis au cours de cette longue route. Je pensais que tu serais moins égoïste et plus humain que celui que j’ai embrassé quelques heures auparavant. Celui qui m’a laissé sans un mot. Celui qui pensais que j’ai été d’une grande aide, mais que ma route est terminée désormais. Celui que je pensais connaître, mais que finalement, je découvre aujourd’hui seulement…Je sais ce que tu es, je sas ce que tu as fait, je sais ce que tu veux, ce que tu aimes, ce que tu détestes, je connais tes goûts et tes passions, mais il y a une chose que tu dois me dire, mon amour : qui es-tu vraiment ?
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| | | Larentia { Newbi ~ nouveau
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| Sujet: Re: Le Grimmoire Noir et Rose Sam 31 Mai - 21:44 | |
| Poèmes 2007 - Spoiler:
L'abeille (en alexandrins, pour un défi)
Elle vole au-dessus d’une étendue de champs blonds Qui semblent prendre vie sous le soleil du soir Sachant qu’elle s’approche là de sa destination Et que jusqu’à demain elle n’ira plus nulle part Son manteau noir et or scintille de mille feux Alors qu’elle rentre enfin chargée d’un lourd fardeau Elle n’en est pas moins fière car elle fait de son mieux Pour ramener à la ruche chaque jour un cadeau Le matin trouve l’abeille, cette reine des merveilles En train de butiner des fleurs multicolores Et transforme sans pareille du pollen en doux miel Et le monde s’émerveille devant ce rare trésor.
Lee - août 2007
Tempête sur le monde
La brume s’éclaircit doucement et laisse Après la tempête et le mauvais temps Un doux parfum humide qui paresse Au-dessus du ciel encore un instant La vie recommence à courir de-ci de-là Reprenant ses droit Ravivant ses joies et ses peines Rallumant un feu qui s’éteignait à peine Soudain c’est une explosion de couleurs, D’eau, de feu, de cris, de bonheur Chacun ici savoure sa place Chérit cette vie qui si vite passe Puis la nuit tombe et, de nouveau, Le silence règne en maître Sur ces terres et cette eau Si calmes, si traîtres Le jour viendra encore Puis la nuit une fois de plus Le monde tourne encore Le monde qui n’en finit plus -- Juin 2007 --
La Théorie du Chaos
La théorie du chaos Est elle assez vaste ? Dans ce monde fourbe et sans race Dans ce monde brut sans noyau Le monde s’étend et s’étire Grinçant des dents sans plaisir Il tourne pour tourner Il pourrait aussi bien s’arrêter Le ciel semble encore bleu Là haut, au dessus de nos yeux Peut être juste un artifice de Dieu Pour maintenir la cohésion en ces lieux Si je poursuis mon chemin Les gens, les mondes que je croise Semblent faire pire que bien Rallongeant les ardoises La théorie du chaos Ce ne sont rien que des mots Rien qui prédit ici Comment s’arrête la vie Avance dans la lumière si tu crains les ténèbres Tends la main vers le ciel et regarde les étoiles Avance dans la lumière sans regarder en arrière Sens comme la vie te mord jusqu’à la moelle
Lee - février 2007
Petit texte écrit pour un défi, theme : le roi, un seul paragraphe.. - Spoiler:
Le roi
Je sens le chaos autours de moi, des lances qui me frôlent, des flèches qui sifflent au-dessus de ma tête, des haches qui tranchent dans la chair puis se redressent à nouveau, dotées cette fois d’une couleur pourpre qui tranche de manière trop brutale avec le fond bleu du ciel. Je n’entends plus rien, tant le bruit est immense, et ma tête se met à tourner. Je me sens plonger, je me sens partir, tout est calme à présent. Je perçois mon sang qui s’écoule de ma plaie en flux irrégulier et j’ouvre les yeux pour avoir une dernière vision de mon pays natal, qui a volé en éclat sous les coups ennemis. Et là, devant moi, se tient un homme que j’ai tant respecté, un homme qui m’a tant donné. C’est pour lui que je suis ici, à présent, chaque goutte de mon sang qui s’écoule dans les veines de la Terre lui appartient. Lui, roi de ce pays qui est le mien, mon roi. Je tends la main, faiblement, même si je sais qu’elle passera au travers de cette merveilleuse illusion pré-mortem. Parce que le roi s’est battu, tout comme moi, et, tout comme moi, le roi n’est plus.
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