Je sais pas si je peux mais je demande mon aide x)

J’ouvre doucement les yeux mais tout autour de moi est noir, c’est comme si j’étais aveugle. Mon corps est si froid… Pourtant je ne suis pas morte pas vivante non plus, pas encore. Comment çà pas encore ? J’ai bien un corps fait de chaire et d’os, de plus s’en vouloir me vanter, il ressemble à celui d’une jolie pin-up, un corps rêvé et moins que celui d’un nouveau né. Et il me semble bien que je suis humaine. Malgré cela aucune partie de moi-même ne semble vouloir réagir à mes ordres. Mes bras, mes jambes, mes mains, mes pieds et autres articulations restent sans mouvement. J’ai la désagréable sensation que je n’ai plus de corps et que seul mon esprit a perdurer à je ne sais quel phénomène étrange. Ho si vous saviez à quel point c’est effrayant ! A quel point toutes les hypothèses les plus folles défilent dans votre tête. L’impression effroyable que vous êtes dans un cauchemar bien vivant et que ce n’est que le début d’une longue souffrance. Votre corps est mort, votre raison vie. Vous redoutez le moment où vous allez le voir, ce ledit corps que vous ne sentez plus. Vous vous attendez à ce qu’il soit mutilé, violé, bouffé par les vers et autres insectes immondes. Mais le pire c’est quand vous vous dites que vous ne serez plus seule… Que l’homme ou le monstre derrière tout çà va lentement vous habituez à d’immondes tortures jusqu’à ce que vous en mourriez. Si vous le pouvez… Même si dans le fond vous, je, on quoi, sait très bien que rien de toutes ces idées n’est vrai. Enfin … je l’espère.
Et soudainement, comme pour confirmer mes songes cauchemardesques, des bruits de pas, deux distincts frappaient le sol avec entrain, je sentais qu’ils approchaient à vive allure, ne voulant sûrement pas perdre de temps. Ils s’arrêtèrent un instant pour laisser place au bruit de cliquetis de clefs qui ouvrent une porte, et silencieusement les deux hommes entrèrent et allumèrent la pièce qui était plongé dans les ténèbres. Je ne prêtais pas attention à eux, car j’ai découvert de mes yeux hagards une scène macabre. Une vingtaine ou plus de filles, qui devaient sûrement me ressemblaient, étaient assises sans une ombre de vie dans des positions sages. C’était comme si on était chez un collectionneur de poupée géante, mais quand c’est vous la poupée… On aime tout sauf s’amusez avec le propriétaire. Mais plus inquiétant, qu’allez advenir ces filles ? Et qui sont ces hommes ? Je finirais comme elle ? Je dois fuir ! Ma survie en dépend. Malheureusement je n’ai toujours pas de réponse du corps. Tout ce que je peux faire c’est observer en sentant l’adrénaline montait en moi. Ho si seulement tout était un cauchemar je pourrais me réveiller ! Mais il en est rien.
Les deux hommes se mettent à leur tâche, tâche que je semble aisément deviner. L’un, celui qui était vêtu d’un élégant costumes de travail prenait les fiches qui étaient attaché au corps dénudé des pin-up et remplissez une petite case, l’autre avec un bleu de travail sale et tâché prenait certaines des filles, celons le choix du premier, et les mettaient dans un grand sace de toile bleu. En gros il choisissait celles qui pouvaient rester en vie et celle qui étaient « à réparer ». Je suppose que je suis une doll. Une poupée ayant tout les attributs d’un humain mais mécaniser qui sert les humains pour les divertir, une sorte de prostituée modernes. Quoique, certaines d’entre nous aient la chance de pouvoir « seulement » faire les tâches ménagèrent. Mais la n’est pas du tout la question. Les hommes remplissent au fur à mesure le sac et rares sont les dolls encore présentent sur les étagèrent. Rien que la vue de ces corps décharnés, dénudés et désordonnés m’écœure au plus au point, si je le pouvais, j’aurais des hauts le cœur. Ils ne perdent pas de temps et avancent rapidement, je peux rien faire, je le sais mais je dois trouver une solution pour qu’ils me gardent, je ne veux pas termine incinérer comme un vulgaire placard. Ca y est, ils sont là devant moi. Le premier m’observe puis lit ma fiche, comme pour les autres et je le vois cocher la case « défectueuse » et le deuxième s’apprête à me mettre avec mes consoeurs et c’est alors que par la force du désespoir je réussi à sortir un son. Un son humain et fort, le plus beau de ma vie. Je ne sais pas ce que j’ai dit, sa ne veut probablement rien dire mais les deux badauds s’arrêtent et reviennent vers moi. Enfin sauvé. Enfin c’est ce que je crois, car l’homme sale prend ma fiche et la lis à voix haute d’une voix monotone :

- « BLACKATS », Numéro de série : 018 952 781 XCA 69. Produit par la société Black Doll. Collection Gothic Lolita.
- Ha oui c’est les meilleurs il paraît ! coupa et commenta son collègue.
- Programmé pour les plaisirs charnels, le divertissement simple à complexe et les tâches ménagèrent .Vendu dans les magasins de la même société à monsieur Takero, un japonais qui réside dans l’Ohio. Problème posé : Dérèglement du système causé par un CD pirate. Le fameux « KIIRA » Il donne toute une conscience humaine à la doll et donc n’obéis plus à son propriétaire. A ce jour aucun anti-virus n’a été trouvé. Ces doll rebelles sont considérés comme dangereuse et donc à éliminer.
- Pourquoi ? questionna son ami assez perplexe qui ne devait pas trop s’y connaître en doll.
- Car elles se retournent contre nous. Il y a déjà eu un mort. Le pirate qui à créer le logiciel KIIRA.
- Sa doll l’a tué ? Mais pourquoi ? s’exclama t-il, tout étonné comme moi.
- Au début son programme se nommait « Romantic Human », il devait donner un PEU de sentiments à ses robots pour vivre une vraie romance mais il en donna l’humanité entière qui manquait à une doll pour être humaine. Malheureusement la doll n’avait pas oublié ce qu’elle avait vécut en sa présence et se vengea. D’ailleurs on ne l’a toujours pas retrouver et le virus se propage depuis comme une épidémie. Un véritable fléau ! C’est pour cela que toutes celles qui sont atteintes doivent être détruire.